lundi 9 août 2010

Le Met: l'institution culturelle la plus riche de NY

Le magazine Crain's New York Business a dressé la liste des plus grandes institutions culturelles new-yorkaises selon leur budget. Le Metropolitan arrive en tête avec trois autres bibliothèques.

Sans surprise, le Metropolitan Museum of Art (Met) arrive en tête du classement des plus grandes institutions culturelles de New York en terme de budget, avec environ 310 millions de dollars (240 millions d’euros soit le même budget que celui du Louvre) selon le magazine Crain's New York Business.
Contre toute attente, trois grandes bibliothèques, la New York Public Library, la Brooklyn Public Library et la Queens Borough Public Library avec des budgets allant de 99 à 264 millions de dollars, occupent les dix premières places. Le Museum of Modern Art (MoMA) arrive à la septième place.
Le palmarès établi par l'Alliance des Arts rend compte de l'impact économique des organisations culturelles à but non lucratif de la ville qui, ensemble, représentent des dépenses totales annuelles d’environ 5,8 milliards de dollars. Hormis les têtes de liste, près de 70% des institutions fonctionnent avec des budgets d'environ 20 millions de dollars.Le classement prend en compte les budgets alloués avant la récession économique et les coupes budgétaires décidées par la municipalité de New York concernant les institutions artistiques et culturelles de la ville.

En Grande-Bretagne, la fin de deux grands organismes culturels

En application des coupes budgétaires prévues par le gouvernement britannique, le secrétaire d’Etat à la Culture, Jeremy Hunt, a annoncé la suppression de deux organismes culturels importants du pays : le Museums, Library and Archives Council et le UK Film Council. D’autres organisations sont également menacées.

Les premières mesures touchant le monde culturel et artistique dans le cadre de la politique de rigueur économique appliquée par le gouvernement britannique ne se sont pas fait attendre. Le secrétaire d’Etat à la Culture, Jeremy Hunt, vient d’annoncer – sans préavis et sans consultation préalable – la suppression de deux « quangos » - organismes publics financés en partie par l’Etat – du secteur culturel : le Museums, Library and Archives Council et le UK Film Council, rapporte The Guardian.

La suppression de ces deux organisations importantes dans le paysage culturel britannique est un coup dur pour la vie culturelle du pays, une grande partie des projets cinématographiques ou ceux relatifs à l’amélioration et à l’innovation dans le domaine des musées, des bibliothèques et des archives étant financés par ces institutions. Pour John Woodward, directeur général de l’UK Film Council, et pour d’autres représentants, cette décision est une mesure « potentiellement très dommageable » pour l’industrie culturelle britannique.

Pour le secrétaire d’Etat Jeremy Hunt, il s’agit « étant donnée la situation financière actuelle, […] de revoir le rôle, la taille et la portée de ces organisations » dont certaines, si elles ont la chance de ne pas être supprimées seront fusionnées. C’est le cas par exemple de la Commission for Architecture and the Built Environment, de l’English Heritage, de l’Heritage Lottery Fund ou encore du National Heritage Memorial Fund (NHMF), précise
The Independent.

Le
Art Council of England, le principal bailleur de fonds des organisations culturelles et artistiques britanniques est lui aussi sous la menace, peut-être pas d’une suppression totale, mais certainement au niveau des subventions et de ses marges de manœuvres.

Ont également été supprimés l’Advisory Council on Library, l’Advisory Committee on Historic Wreck Sites – des comités consultatifs sur les bibliothèques et sites d’épaves historiques – ainsi que le Legal Deposit Advisory Panel.

Récemment, Jeremy Hunt annonçait une
réduction de 35 à 50% du budget du Department of Culture, Media and Sport (DCMS), la suppression de plus de la moitié du personnel du ministère et le transfert de son siège aujourd’hui installé près de Trafalgar Square à Londres dans des locaux plus petits et de moindre coût.

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Après le succès du “follow a museum day” , en Septembre 2009 sur Twitter, les internautes pourront -pendant une journée- poser directement des questions aux conservateurs de musées participant à une nouvelle opération, “Ask the curator“.

Initié par la même société britannique, Sumo, le projet consiste à renforcer la relation entre les musées et leur public et à impliquer les professionnels des lieux culturels pour en dévoiler les coulisses. Cette opération n’est pas totalement originale puisque des musées anglo-saxons ont lancé le mouvement il y a plusieurs années sur leur site web.

Ainsi :

- plusieurs musées ont créé des rubriques questions / réponses : South Caroline State Museum, Moma, Museum of London

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- certains proposent même à leurs collaborateurs de répondre en vidéo : Liverpool Museums, et diffusent ces séquences sur Youtube.

A ce jour, un seul lieu culturel français a rejoint l’opération mondiale “Ask the curator” : le Museum de Toulouse.

Voir le site web “Ask the curator”

Source: www.club-innovation-culture.fr

50/50: Des oeuvres choisies par le public au Walker

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The Walker Art Center’s de Minneapolis demande l’avis de son public pour le choix des œuvres de sa prochaine exposition 50/50.

Les conservateurs et le public devront s’entendre conjointement sur le choix des œuvres de cette future exposition consacrée à la collection Papier du musée. Le vote pourra se faire sur place au Kiosque ou encore en ligne.

Une version mobile du site Web sera aussi disponible prochainement. Le vote débutera le 1er août et se clôtura le 15 septembre 2010. Plusieurs électeurs chanceux seront choisis au hasard pour une visite exclusive des coulisses de l’exposition avec le conservateur. L’exposition 50/50 se tiendra du 16 décembre 2010 au 17 juillet 2011.

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La sélection finale ne sera pas connue tant que les visiteurs et les conservateurs n’auront pas fait leur sélection. L’objectif de cette exposition est de révéler le rôle essentiel du dessin dans les œuvres des artistes et des croquis d’imaginations.

La disposition des oeuvres et la scénographie seront dictées par l’espace imparti aux différents types d’oeuvres choisies : le choix des conservateurs ou du public occupera chacun 50 % des murs de la galerie.

Pablo Picasso aura-t-il plus une chance que Nicholas Krushenick ? Elizabeth Peyton plus que Barbara Neustadt ? Le public du Walker (devenu co-commissaire d’exposition) est invité à décider !

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Une initiative étonnante et innovante qui permet de faire participer le public aux futures expositions du Musée.

Retrouver le site en ligne pour vous aussi voter et participer au choix des œuvres

© Photo 2 : Cameron Wittig, Walker Museum

Source: www.club-innovation-culture.fr

Les oeuvres du Louvre en HD

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Découvrir les peintures qui font les chefs d’œuvres des salles du Louvre de chez soi et en haute définition, c’est désormais possible avec une galerie en ligne !

Le Louvre a lancé son nouveau dispositif en ligne qui présente 19 peintures dans une galerie virtuelle. Des œuvres de de Vinci, David, Poussin, entre autres, se retrouvent ainsi exposées sur la toile et valorisées grace à un outil qui permet aux internautes d’observer de très près les détails de ces pièces maitresses.

Cette galerie est complétée par des informations sur l’œuvre ou l’artiste et renvoie vers la notice de l’œuvre sur le site internet du Louvre. Sur cette page, l’internaute retrouve le contexte historique mais aussi un plan interactif sur lequel est localisé l’œuvre dans le musée.

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Une galerie qui permet de visualiser en détail, à distance et sans la foule, certains des chefs d’oeuvres du Louvre.

Retrouvez cet outil sur le site du Louvre.

Source: www.club-innovation-culture.fr

mardi 29 juin 2010

Le premier e-book muséal!


Le Mead Art Museum, de Amherst dans le Massachusetts a publié son premier e-book ! Reprenant et illustrant le développement de la collection d’art et des tableaux de l’Université d’Amherst de 1871-1971, ce nouveau dispositif cible notamment les utilisateurs du Kindle d’Amazon.com.
La version originale du livre a été écrite par le premier directeur du musée, Charles H. Morgan, en 1972. Ce premier ouvrage reprenait l’historique des acquisitions et du développement des collections. L’Université, qui en était l’éditeur, a par la suite publié plus de 1 000 copies du volume.
Dernièrement, le texte a été retravaillé et retranscrit numériquement afin d’être compatible pour le Kindle notamment.
Les nouvelles fonctions d’e-book ont permis de mettre à jour les images qui apparaissent cependant en noir et blanc sur le Kindle et en couleurs sur Blackberry, iPhone, iPad… Des liens hypertextes permettent de compléter la lecture en renvoyant vers la base de données de la collection de l’Université.
C’est une première mondiale pour un musée qui se lance dans la production de son e-book. Le Mead Art Museum espère ainsi toucher un nouveau lectorat, plus jeune mais également plus mondial ! L’e-book est disponible pour 1.99 $ sur l’Amazon Store. Il peut être lu sur le Kindle, un BlackBerry, un iPad, iPhone, iPod Touch, Mac ou encore sur PC qui utilise l’application Amazon.com.
Nouvelle pratique pour nouveau support : une première initiative muséale, qui pourrait ‘être reprise par d’autres institutions culturelles.

samedi 26 juin 2010

Quand le Guggenheim recrute ses artistes sur Youtube


Le musée Guggenheim de New York s’associe avec le service en ligne Youtube pour sélectionner les artistes en herbe de sa prochaine exposition en octobre prochain.

A moins d’avoir attiré l’attention d’une prestigieuse galerie d’art, il n’est pas facile pour les jeunes artistes de pousser les portes d’un musée. Aujourd’hui, la fondation Solomon R. Guggenheim qui regroupe le musée Guggenheim de New York, ceux de Berlin, Bilbao et Las Vegas, mais aussi la collection Peggy Guggenheim à Venise, profite de l’ère internet pour décloisonner ce système. Le musée s’allie avec Youtube, le service en ligne de Google, qui va publier des vidéos qui pourront être sélectionnées pour une exposition en octobre prochain.

Conçu sous forme d’une biennale, le nouveau projet intitulé « Youtube Play » est destiné à découvrir de nouveaux talents dans l’art vidéo. Le concours de sélection est ouvert à tous et plus spécifiquement aux artistes qui n’ont pas nécessairement accès au monde de l’art, a précisé au NY Times Nancy Spector, conservatrice et directrice-adjoint de la Fondation Guggenheim. Il suffit juste de disposer d’un ordinateur et d’une caméra vidéo.

Ce n’est pas la première participation de ce genre pour Youtube. Le service avait déjà participé en 2008 à « Youtube Symphony Orchestra », une vaste audition sur internet pour un concert au Carnegie Hall de New York orchestré par le pianiste et compositeur américain, Michael Tilson Thomas.

Les candidats peuvent soumettre leurs vidéos à compter du 14 juin. Les œuvres ne doivent pas être antérieures à 2008 et ne pas dépasser dix minutes. La date limite de soumission est le 31 juillet 2010. Un jury composé de professionnels des arts visuels, du cinéma et de la musique – artistes, conservateurs, cinéastes – pré-sélectionnera 200 puis 20 vidéos en octobre prochain. Les lauréats feront l’objet d’une exposition au musée de New York, puis à Berlin, Bilbao et Venise.

Source: www.artclair.com

Sotheby's, courtier d'oeuvres de musées

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Le musée de l’Université de Brandeis à Waltham dans le Massachusetts, en crise financière, a fait appel à la maison de vente Sotheby’s pour louer ses œuvres dans le but de générer des revenus supplémentaires.
L’Université de Brandeis (Massachusetts) qui a suscité la controverse en 2009 en annonçant la fermeture du Rose Art Museum, son musée d’art moderne fait aujourd’hui appel à la maison de ventes aux enchères Sotheby’s à titre de « courtier » pour définir un programme de location des œuvres de sa collection à d’autres musées ou institutions américaines.
Même si cette solution fait de nouveau froncer les sourcils de certains professionnels des musées, elle a un double mérite. D’une part, elle évite la vente des œuvres du musée, quelques 8 000 pièces parmi lesquelles des œuvres de Matisse, Jasper Johns, Andy Warhol, Robert Rauschenberg ou encore Roy Lichtenstein, d’une valeur qui approche les 265 millions d’euros selon le Boston Globe. D’autre part, cette solution permettra à l’université de générer de nouveaux revenus pour combler un déficit budgétaire estimé entre 8 et 12,5 millions d’euros.
Qu’un musée loue ses œuvres à un autre musée ou à une institution artistique et/ou culturelle est une pratique commune dans le monde de l’art, qu’elle que soit la forme qu’elle revête : frais de restaurations, frais d’encadrement… La nouveauté réside ici dans l’appel à une maison de ventes aux enchères, spécialisée comme son nom l’indique dans les transactions commerciales, pour se charger de la location.
Les détails du contrat entre l’université et l’auctioneer n’ont pas encore été révélés.
L’éventuel intérêt de Sotheby’s : s’octroyer la vente de la collection du musée si l’échéance se représentait à nouveau, sachant qu’en 2009, l’ancien directeur du Rose Art Museum, Michael Rish avait fait appel à sa rivale Christie’s pour estimer la collection.
L’idéal serait que les œuvres de la collection soient prêtées aux musées de la région de Boston de sorte qu’elles restent accessibles au public de Brandeis et aux étudiants de l’université selon le souhait des donateurs.

Source: www.artclair.com

vendredi 11 juin 2010

Et maintenant, une page de pub: le Brooklyn Museum

Au printemps 2006, le Brooklyn Museum a proposé à des étudiants du Pratt Institute (école privée spécialisée dans la mode, l’architecture, le design, etc.) de laisser libre cours à leur imagination et de créer des petites publicités pour le musée. Voici donc deux vidéos publicitaires vraiment hilarantes.
Celle-ci met en scène deux jeunes qui souhaitent voler une oeuvre du musée, découvrent peu à peu la difficulté de la tâche et décide enfin d’acheter la carte postale pour plus de facilité !
Suite à cette opération, le Brooklyn Museum proposait aux visiteurs de se munir d’un téléphone portable, appareil photo ou d’une caméra pour filmer le musée à leur façon : Visitor Video Competition pendant les Target First Saturday, le 6 octobre 2007. Voici donc la vidéo gagnante et la liste des autres vidéos proposées. A savoir que le Broklyn Museum avait constitué un jury de très grande qualité pour désigner les gagnants : le président de MTV Music, un représentant de la Rush Philanthropic Arts Foundation ainsi que l’assistant du conservateur photo au Brooklyn Museum.

mardi 1 juin 2010

Webby Awards des institutions culturelles et de l'art

Comme chaque année, depuis 14 ans, the Digital Academy of Digital Arts & Sciences a remis ses Webby Awards en matière de sites web, de publicité interactive, de video en ligne et de services mobiles. Le 5 mai dernier, les récompenses ont été attribuées dans 70 catégories parmi lesquelles ”art” et “institutions culturelles”.

Dans la catégorie "institutions culturelles", le premier revient au projet “Frank Lloyd Wright Robie House Interior Restoration“. Une très belle et très riche visite interactive de la maison musée telle qu’elle se présentait en 1910.

Le prix du public a quant à lui été attribué au portail Ocean de la Smithsonian Institution.



Autres récompenses :
. le nouveau site de l’Opera de Goteborg

. le nouveau site du Berliner Philharmoniker Digital Concert Hall

Dans la catégorie "Art", le premier prix est attribué au mini-site des expositions Unilever à la tate de Londres. Le prix du public revient au Moma avec son site jeunesse “Popart“.


Autres récompenses :
. site web du
Museum of Art de Rhode Island
. “Playing the city”, dispositif multimédia du Schirn Kunsthalle Frankfurt (site web, activités hors les murs, marketing en ligne, réseaux sociaux, application siPhone …).
Une seule application culturelle mobile a été récompensé : ”
iPhone Art“, le premier annuaire web mondial des applications iPhone artistiques.
Aucune institution culturelle française n’a été récompensée cette année.



Source: www.club-innovation-culture.fr

Le chaniter du musée d'art islamique de l'Aga Khan est lancé

Le chef de la communauté ismaélienne, l’Aga Khan, a officiellement lancé le début du chantier de sa future institution qui réunit dans un vaste parc un musée d’art islamique et un centre culturel.
Un projet d’un montant de 300 millions de dollars qui comprend la construction d’un immense complexe culturel sur une superficie d’environ 7 hectares dont l’ouverture est prévue en 2013. La pièce maîtresse : un musée d’art islamique de 100 000 m², bâtiment tout en pierre blanche recouvert d’un dôme conçu par le célèbre architecte japonais Fumihiko Maki (qui travaille également sur l’agrandissement du bâtiment des Nations Unies), le premier du genre en Amérique du Nord. Sur les 1000 pièces de la collection, quelques 200 pièces parmi les plus importantes de l’art islamique seront exposées de manière permanente.
Les expositions temporaires qui s’inscrivent dans un vaste programme culturel et éducatif se tiendront dans le second bâtiment, le centre ismaélien, conçu par l’architecte Correa. Le centre accueillera un espace multimédia, une bibliothèque de référence, des ateliers et un auditorium où seront présentés des spectacles musicaux, des conférences et pièces de théâtre.

Le tout inséré dans un immense parc avec bassins géométriques, fontaines et jardins inspiré du traditionnel jardin persan, le « chahar bagh » - littéralement « quatre jardins », associé au paradis.

Après avoir été exposée à Londres, Madrid, Paris et prochainement à Istanbul, la collection de l’Aga Khan élira donc, définitivement domicile à Toronto. Parmi les œuvres présentées figurent les pages d’un Coran « bleu » d’Afrique du Nord calligraphié à l’or, un manuscrit du canon de la médecine d’Ibn Sina – Avicenne – datant du XIe siècle, document pionnier pour la connaissance de la médecine médiévale, une bouteille safavide – Iran, XVIIe siècle – imitant la céramique chinoise et témoin des relations avec le monde chinois ou encore un sublime portrait du XVIe siècle du sultan turc Sélim II, fils de Soliman le Magnifique.



mercredi 26 mai 2010

La réalité augmentée: solution pour le patrimoine fragile?

Le JT Getty Museum profite de la réinstallation de certaines de ses galeries pour donner un coup de projecteur -numérique- sur l’un des objets majeurs de sa collection : le “Kabinettschrank” de Augsburg (Autriche), datant du 17ème siècle. L’objet est si précieux et fragile que le public ne peut évidemment pas le toucher, encore moins le manipuler.

Les équipes du musée ont voulu contourner cet obstacle grace à une double innovation numérique :
. un
module interactif en ligne et proposé sur des bornes in-situ (sur des écrans tactiles) permet d’en découvrir les moindres recoins et détails en haute définition et d’en ouvrir les tiroirs
. une
simulation 3D “flottante” du cabinet utilisant la technologie de réalité augmentée et qui permet aux intrenautes de visualiser l’objet et de le manipuler à distance et en 3D.

Selon Eris Coburn, patron du départment information et acces du Musée “c’est la première fois que la réalité augmentée est pleinement et de manière permanente utilisée en ligne dans un contexte muséeal”. Voir la démonstration en vidéo.
Une innovation qui pourrait inspirer nos musées historiques français.
Communiqué de presse du Getty Museum
Lire aussi
l’article du Los Angeles Times


vendredi 21 mai 2010

"Pay as you go", une nouvelle façon de faire payer l'entrée dans les musées

Deux économistes de l’Université de Zurich proposent une nouvelle tarification pour les musées : le paiement d’un billet à la sortie de la visite en fonction du temps passé.
Intitulée « Pay As You Go : A New Proposal for Museum Pricing », l’article de deux économistes suisses – Bruno S. Frey et Lasse Steiner – de l’Institute for Empirical Research in Economics de l’Université de Zurich présente un nouveau système de tarification pour les musées : le règlement d’un ticket à la sortie du musée.

Après une étude des divers systèmes de tarification appliqués par les musées, entrée payante ou libre, carte d’abonnement …, de leurs avantages et inconvénients, l’article propose une nouvelle approche, celle d’un prix de sortie basée sur le temps de visite réel.Le principe est simple : plus le visiteur passe de temps dans le musée, plus le prix de la visite sera élevé, une sorte « d’art à la minute ». Le prix d’une visite au musée serait comparable à laisser sa voiture dans un parking et payer à la sortie.

L’article préconise d’afficher les tarifs à l’entrée pour que le visiteur puisse prendre ses dispositions et évaluer la durée de sa visite. Par exemple 10 euros pour une heure de visite, 15 euros pour une heure et demi et ainsi de suite. Les tarifs peuvent aussi être calculés à la minute. Autre solution : des tarifs dégressifs en fonction du nombre de minutes passées dans le musée. Plus la visite est longue, plus les tarifs sont avantageux.Et tous les cas de figure sont envisagés. L’article suggère ainsi de proposer des tarifs horaires plus souples pour les personnes âgées ou sans emploi, à l’inverse des touristes qui eux, seront soumis à une grille plus élevée !

Selon l’article, ce dispositif présente un grand avantage qui est de mieux prendre en compte la satisfaction des visiteurs dans les études qualitatives menées par les responsables des musées auprès du public – ou plutôt des publics. Par ailleurs, les économistes considèrent que de cette manière, le visiteur déçu qui s’est empressé de parcourir les galeries du musée se sentira moins « lésé ». Il aura payé pour ce qu’il a vu.Une variante du système peut être mise en place : un système de remboursement à la fin de la visite ! Dans ce cas, les visiteurs achètent leurs billets à l’entrée et s’ils restent moins d’un certain laps de temps, ils sont remboursés au prorata du temps de leur visite.


mercredi 19 mai 2010

La bibliothèque du Congrès américain fait tweet!

La bibliothèque du Congrès américain, dépositaire de tous les titres de l’édition traditionnelle américaine, a annoncé qu’elle accueillerait et conserverait les milliards de messages postés sur Twitter depuis son lancement en mars 2006.

Avec 50 millions de gazouillis par jour, le travail d’archives s’avère impressionnant. La bibliothèque du Congrès avait déjà commencé à archiver ces données depuis 2000 en commençant par garder la trace de site de campagnes électorales.
On peut se questionner sur la mise à disposition au public de toutes ces données. Crtains tweets historiques seront bien sûr conservés, voire mis en avant, tels que le tout premier tweet posté par l’un des cofondateurs du site ou encore celui de Barack Obama annonçant son élection à la présidence des Etats Unis en 2008.

La bibliothèque du Congrès n’est donc pas pas seulement un lieu de conservation des livres traditionnels mais veut également devenir un leader mondial de la numérisation.
Une nouvelle étape dans l’implication numérique des institutions culturelles et le rôle qu’elles vont devoir jouer dans la préservation du patrimoine immatériel développées par le web et les technologies numériques.

Mauvais temps pour la culture à New York

Le maire de New York, Michael R. Bloomberg vient d’annoncer une réduction substantielle et sans précédent du budget alloué à l’art et aux bibliothèques pour l’exercice 2011.

D’un montant total de 63 milliards de dollars (environ 51 milliards d’euros), le budget pour l’exercice 2011 représente une compression de 31% des allocations pour les institutions artistiques et de 25% pour les bibliothèques de New York. Une réduction considérable qui concerne un certain nombre d’organisme y compris des sites majeurs tels que le Museum of Modern Art (MoMA).Les responsables des musées et bibliothèques craignent le pire. Une telle compression budgétaire aurait pour conséquences une diminution des services, du temps d’ouverture des sites et surtout de nombreux licenciements. La New York Public Library devra réduire ses effectifs de 36% et revoir ses programmes à la baisse auprès du public (particulier et scolaire) a précisé au NY Times Paul LeClerc, président de la bibliothèque.
Cette réduction sans précédent s’inscrit dans la volonté du maire de résoudre un déficit de plus de 5 milliards de dollars. L’art et la culture ne sont pas les seuls secteurs à souffrir de la coupe qui touche également l’enseignement et la santé (suppression de postes et fermeture de centres de santé).